Avril 2023
Depuis plusieurs semaines, des SMS ou des courriels frauduleux vous proposent de régulariser des amendes impayées.
Pour information, l'ANTAI n'envoie jamais de SMS. Ne cliquez pas sur les liens !
Le but recherché est de voler des informations personnelles ou professionnelles (comptes, mots de passe, données bancaires…) pour en faire un usage frauduleux.
Les seuls SMS envoyés pour le paiement de contraventions concernent le paiement immédiat lors d'une verbalisation faite par un agent des forces de l'ordre :
- vous recevez le SMS en présence de l'agent verbalisateur
- le lien de paiement reçu par SMS doit pointer directement vers le site officiel www.amendes.gouv.fr
S'agissant des courriels, avant d’ouvrir le message, assurez-vous de l’authenticité de l’expéditeur du courriel. Ceux de l'ANTAI doivent, en effet, provenir de l’adresse
nepasrepondre_noreply@antai.fr.
Enfin, si le lien de paiement reçu par SMS ou courriel ne vous redirige pas vers l'UNIQUE site officiel de paiement
des amendes : www.amendes.gouv.fr alors l'expéditeur de ce message n'est pas l'ANTAI. C'est un site frauduleux, quittez la fenêtre de
navigation.
Ne communiquez jamais d’informations sensibles par messagerie ou téléphone : aucune administration ne vous demandera vos données bancaires
ou vos mots de passe par message électronique ou par téléphone.
Une arnaque envahit vos boîtes mails indiquant des poursuites judiciaires pour avoir consulté des sites pédopornographiques.
Le mail a tout d'un vrai. Il porte un logo de la police judiciaire et du ministère de l'Intérieur, et il avertit son
destinataire qu'il fait l'objet de "poursuites judiciaires peu après une saisie informatique de la Cyber-infiltration pour pédopornographie, pédophilie,
exhibitionnisme, cyber pornographie, trafic sexuel".
Si vous avez commis une infraction, d'autant plus celles citées par ce faux mail, la police ne vous envoie pas une
convocation, elle vient vous cueillir à votre domicile à 6 heures du matin.
A partir du moment où le particulier répond à ce mail, le contact est créé. Les escrocs peuvent par la suite réclamer de
l'argent. Il est également possible qu'ils envoient un virus dans l'ordinateur de la personne ciblée pour ensuite réclamer une rançon afin de récupérer ses données. Dans de nombreux cas,
les victimes ont répondu juste pour dire qu'elles étaient innocentes.
Les escrocs jouent sur la peur et de type de piège est
très lucratif. La police mise sur la prévention avec plusieurs conseils : vérifier les fautes d'orthographe, chercher les noms cités ou les fonctions de ces
personnes qui ont parfois changé d'affectation, ou encore l'adresse mail : la police et la gendarmerie n'utilisent pas de boites mails Gmail, Laposte ou Outlook.
Les destinataires de ces mails frauduleux doivent les signaler sur la plateforme Pharos qui recense les comportements et contenus en ligne illicites ou sur signal-spam pour les spams abusifs.
Ne vous faites pas avoir.
Des faux mails imitant la Caisse d’Assurance Maladie circulent constamment en promettant un remboursement de frais. Il s‘agit évidemment d’une
escroquerie au phishing, qui a pour objectif de récupérer vos données personnelles.
"Le but est d'obtenir de manière frauduleuse des informations confidentielles (identifiants, mot de passe, coordonnées bancaires, pièce d'identité...) pour les
utiliser ou les vendre. Ils évoquent souvent une possibilité de gain d'argent ou la menace de fermeture d'un service pour susciter la transmission des informations", explique l’Assurance
maladie sur son site Ameli.fr. (oui : .fr et non .com
comme dans certains liens que l'on vous invite à suivre, ce qu'il ne faut surtout pas faire !!!)
N’ouvrez pas ce mail et signalez-le sur www.signal-spam.fr.
Si vous vous êtes fait avoir, changez immédiatement tous vos identifiants et mots de passe et contactez votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie
afin qu’elle puisse suivre les incidents et prévenez aussi les autorités.